Viol des femmes à la prison centrale de Makala : l’indignation de Henriette Wamu !

Une semaine après les derniers évènements survenus dans la prison centrale de Makala, le bilan humain est encore incertain, surtout celui concernant le nombre des femmes violées. Certaines sources officielles contactées par RFI renseignent que 156 femmes prisonnières auraient été victimes de viol sur plus de 300 femmes emprisonnées dans ce plus grand centre pénitentiaire de la RDC.

Et des réactions continuent de tomber parmi les ONG de défense des droits des femmes, qui regrettent de ne pas avoir accès à la prison de Makala pour venir en aide à ces femmes victimes de viol, qui n’ont toujours pas accès à des soins médicaux appropriés. Et pourtant, d’autant la prise en charge d’une victime de viol doit se faire dans les 72 heures qui suivent, pour éviter qu’elle ne soit exposée à des maladies sexuellement transmissibles, comme le VIH, ainsi qu’à des grossesses non désirées.

 

Et dans la classe politique, notre rédaction a recueilli la réaction de l’honorable Henriette Wamu Ataminia, députée nationale de Kinshasa, qui s’est dite profondément indignée par ces actes ignobles de violences sexuelles dont les femmes détenues ont été victimes, lors de ces évènements malheureux de Makala et encourage les autorités à faire subir la rigueur de la loi aux auteurs de ce viol à grande échelle des femmes.

 

« Que les prisonniers tentent de s’évader de la prison de Makala pour une raison ou une autre, ce n’est pas la fin du monde, d’autant plus que c’est un phénomène mondial. Chaque jour, les médias en parlent.

Mais allez violer les femmes détenues, c’est un crime dont les auteurs doivent subir la rigueur de la loi. Sur cette question, nous soutenons la démarche du Gouvernement de la République et du Ministre de la Justice. Il faut que ça change. La femme, peu importe son statut, mérite protection », a déclaré avec force, cette Femme-Leader, Présidente de la plateforme politique A2R.

 

JR MOKOLO