Brazza-Ville: Gina Mutamda victime d’une escroquérie de son oeuvre scientifique par le sénateur Okoula Roge

Le Journaliste et militante des droits des femmes est victime d’une usurpation de ses manuscrits par un sénateur congolais de Brazzaville en complicité avec les éditions Harmattan – Congo et le cabinet de la 1ère Dame du Congo Brazzaville.

 

Après avoir alerté sur ce dossier au mois d’avril passé, la consœur aurait reçu des assurances auprès de certaines personnalités du congo Brazzaville d’un règlement à l’amiable.

 

Malheureusement, cette promesse n’était qu’un leurre.

Selon des sources fiables, le sénateur Okoula Roger serait dans l’incapacité de restituer ce manuscrit qu’il affirme l’avoir perdu autre part il s’opposerait à une forme de compensation vu la nationalité de sa propriétaire originaire de la Rdc.

 

Cette Madame serait victime d’un sentiment Xénophobe bien qu’ayant rendu quelques fois service à la 1ère Dame du Congo dont le manuscrit porterait sur la vie de sa mère Maman Poto qui fut un modèle des femmes Zairoises de la RD – Congolaise après les indépendances tant dans la vie économique, sociale et autres; bien que cette dernière fût originaire du royaume de Loango.

 

C’est avec son accord et celui de ses jeunes frères que la jeune journaliste par ailleurs originaire de la Rdc a eu l’autorisation de réaliser un livre sur la défunte maman Poto en recueillant des témoignages partout ailleurs y compris les témoignages de la 1ère Dame elle-même et ses jeunes frères et sœurs sans oublier quelques membres de la famille, connaissances et autres.

 

Ce sénateur du nom de Roger Okoula du Congo Brazzaville aurait approché la dame par le truchement d’une des sœurs de la 1ère Dame vu qu’il avait aussi le même projet que notre compatriote et collègue journaliste; par ailleurs ce dernier était au courant de la richesse des témoignages que possédait Madame Gina Mutanda afin d’enrichir le sien.

 

Retenez que Mr Okoula Roger fut ambassadeur de la République du Congo en Rdc durant plusieurs années, càd sa collaboration avec cette dernière n’était pas novice. Malheureusement, c’était sa ruse d’usurper le manuscrit et du coup l’emmener aux éditions Harmattan de Brazzaville pour publier en son nom; une propriété intellectuelle qui n’est pas sienne.

 

Le défunt journaliste Alain Shungu avait approché le sénateur usurpateur et sa réponse était: Gina n’est qu’une Zaïroise, je ne sais pas pourquoi tu défends ses intérêts.

 

 » De toutes les façons lorsque j’ai présenté ce manuscrit à la 1ère Dame Antoinette Sassou Nguesso, elle m’a autorisé de l’imprimer et le publier « , tels étaient les propos du sénateur.

 

Comment la 1ère Dame peut l’autoriser à publier une propriété intellectuelle qui n’est pas la sienne ? Dans l’entre-temps la journaliste aurait demandé l’audience auprès de la directrice de cabinet de la 1ère Dame Madame Malila Blandine pour présenter la situation ainsi qu’à son assistante Madame Véronique ; quelques jours après cette dernière répondra à la journaliste que le sénateur Okoula Roger aurait nié totalement l’existence de la journaliste dans cette affaire.

 

Depuis, sans suite, la pauvre Dame, notre compatriote et collègue journaliste n’a jamais récupéré son manuscrit auprès de ce sénateur verreux. C’était un manuscrit de 48 pages réalisé aux frais de la journaliste avec comme titre: Mam’ Nêne en vili – dialecte de Pointe-Noire qui signifie en Français la grande-maman.

 

Lui qui a renié la journaliste au cabinet de la 1ère Dame, comment peut-il inscrire son nom comme collaboratrice?

 

Gina Mutanda demande aux organisations des Droits Humains tant nationales qu’internationales, aux institutions de protection des propriétés intellectuelles, et aux défenseurs des professionnels de la plume de soutenir sa démarche afin de récupérer ce qui lui revient.

Serge Yann