Sud-Kivu : la coupure du trafic entre NYABIBWE et MINOVA chez les Français sur la RN2 preocupe l’Office des Routes

Une année après la rupture du trafic entre NYABIBWE et MINOVA, sur la RN2, axe BUKAVU – GOMA suite aux catastrophes naturelles entre LUZIRA et MINOVA, l’Office des Routes qui transporte les matériaux de NYAMISHONGA est bloqué au niveau de chez les Français à NYABIBWE, au Pk 101 de la RN2 axe Bukavu – Goma où la route est coupée en deux.

C’est la raison d’une mission conjointe effectuée le Mardi 5 Mars, en aller et retour, par l’Office des routes, le Fonds national d’entretien routier (FONER) et le Bureau Technique de Contrôle (BTC) à NYABIBWE, précisément à l’endroit où les glissements de terre ont emporté tous les ouvrages d’assainissement construits par la Cellule des Infrastructures, qui avaient coûté plus de 2000.000 $.

L’Office des routes sollicite l’autorisation de désaffecter une partie du Fonds alloué à NYAMISHONGA, au Pk 103, avant que le Gouvernement Central, à travers le PER 2024, arrive.

La question sera examinée conjointement, en attendant les études pour la délocalisation du tracé vers le Lac ou la construction d’un pont, comme proposent les usagers et les riverains.

La délégation a constaté une autre catastrophe naturelle qui menace le pont, à l’entrée de KABAMBA, qui nécessite une route de déviation par passage à gaie car les engins de petit tonnage y passent avec tous les risques.

Profitant de cette descente, la mission conjointe a visité aussi les travaux Antiérosifs de construction des buses à LUSHEBERE, au PK 87+500, et NYABIBWE, au PK 99 + 500, financés par le FONER dans le PER 2022 qui risquent de s’arrêter si les 50 % du financement ne suivent pas.

Mais aussi les travaux mécanisés, financés à 30%, dans le cadre du PER 2023 entre Katana et Nyabibwe où le constat est que les véhicules roulent bien sur le tronçon travaillé entre Katana et Kalehe Centre. Pendant la pluie les conducteurs traversent des moments très difficiles sur le tronçon qui attend les 70% du reste des financements.

Sé/ Pascal MWINYI MASIMANGO, Journaliste routier.