Kinshasa : Le journaliste Masand Mafuta agressé, arrêté et dépourvu de tous ses matériels du travail par les policiers

À la pointe de midi, en plein quartier Matonge, le journaliste Masand Mafuta, directeur général de culturecongo.com et consultant chez la rupture news s’est vu interpellé par des policiers inciviques, en plein exercice de son travail.

Une chose qui paraît absurde mais vraie dans un pays où la liberté de la presse a toujours un parent pauvre et ne se fait pas faire entendre sa voix. Pendant qu’il était en travail de réaliser son reportage sur terrain, ces hommes qui déambulent à travers la ville pour extoquer des pasibles citoyens, l’ont rapproché pour l’interdire de faire son travail sous prétexte qu’il perturbait l’ordre publique.

A le rapprocher, il a tout de même fait preuve d’équité pour se présenter en exhibant sa carte de presse et son ordre de mission, tenant lieu de couverture de sa descente sur terrain.

Après d’incessantes discussions, ces bandits en uniforme de la police se sont mis à l’assomer des coups et l’embarquer dans l’une des voitures-taxi qui était à leur suite.

« Je faisais mon travail de terrain comme d’habitude. J’ai subitement vu des taxis jaunes m’approcher pour m’interdire de continuer de faire mon travail. Je leur demandais si c’était quoi le motif de leur interpellation, sans me répondre, ils ont commencé directement à m’adminstrer des coups à répétition, jusqu’à m’embarquer dans voiture-taxi », a-t-il fait savoir.

A lui d’ajouter : « Quand je me suis retrouvé à bord de ce taxi, il y a déjà d’autres congolais comme moi qui étaient arrêtés injustement. Ils se mettaient à m’intimer l’ordre de leur donner mon sac et mes outils de travail, comme j’insistais, ils me les ont ravis par force et commencé à fouiller mon sac, pendant que le véhicule continuer sa route à travers tous les sens sans destination précise », a-t-il ajouté.

A l’entendre parler, ils l’ont arraché son ordinateur portable, sa caméra, son téléphone de travail de marque Tecno Camon 20 et une somme de 300$. C’est tellement pitoyable des scènes que des journalistes subissent ce dernier temps pendant l’exercice de leur travail.

Après s’être d’épourvu de tout, ce chevalier de plume a été jeté sauvagement dans la rue sans précédent, au niveau de Camp Tshatshi.

« Dans la voiture, ils m’ont tout arraché. La pire des chose est qu’ils me disaient qu’ils travaillent à la présidence et ils vont me faire souffrir comme j’étais parmi les journalistes qui propagent de mauvaises rumeurs sur le pays. Je leur demandais si j’ai commis l’infraction qu’ils m’acheminer dans un poste de police aux environs. Comme ils étaient énervés et voleurs, ils m’ont paraphrasé en me disant comme ils m’ont déjà tout pris et que je ne servais plus à rien. Ils ont fini par me jetter au niveau de Camp Tshatshi, sans aucun rond de mes poches. Une triste histoire pour ce pays supposé d’état de droit », a-t-il exprimé avec un cœur rempli de désolation.

Au finish, après ses enquêtes, il a recueilli quelques informations selon lesquelles ces policiers sont district de Kalamu. Chaque jour, ils louent deux ou trois taxis et se promènent à travers Matonge et ses environs pour arrêter arbitrairement des citons congolais. Les autorités compétentes devraient se pencher à cette situation qui s’accorder avec l’insécurité dans la ville de Kinshasa.

Le journaliste Masand Mafuta lance son appel au numéro 1 de la police, au niveau de Kinshasa, de s’imprégner de son cas pour lui trouver une solution dans l’immédiateté. Cet acte, selon lui, serait généreux pour ce journaliste qui se démène entre les deux bouts du mois, pour nourrir sa famille. Son numéro pour tout contact (+243895184469)

Espérons que sa voix sera entendue

Rédaction