Kinshasa : Ce calvaire des agents de « Enzo service », qui accusent leur employeur de vouloir imposer sa propre loi

C’est un cri de détresse lancé à l’autorité de régulation de la sous-traitance privée par les agents de la société « Enzo Service », une entreprise spécialisée dans le service de nettoyage œuvrant à Kinshasa accusée de s’imposer comme un colon en plein 21ème siècle de part le mode de gestion instauré par son initiatrice.

Au delà des arriérés de salaires encaissés par les travailleurs de Enzo qui, à chaque revendication ou réclamation se disent être victimes des menaces et/ou licenciement de la part de leur entrepreneur.

Larupturenews.cd a reçu une délégation des travailleurs de cette entreprise qui se fait de contrat hors concurrence avec les grandes entreprises de la capitale dont les rendements en terme de revenu fait le bonheur de son personnel et sa Directrice Générale, les travailleurs eux, restent les vrais spectateurs pourtant les grands artisans de plusieurs contrats conclu.

« Quand les responsables de l’entreprise répondent par des menaces et intimidations face aux revendications des agents, cela n’a pas d’autres qualificatifs que de la maltraitance, de jour comme de nuit, si vous vous absentez, votre salaire est réduit malgré les raisons fondées », indique l’un des agents de Enzo.

Les agents de cette société indiquent également qu’ils sont payés en acompte pour un salaire de moins de 190 $ le mois et de fois après deux ou trois mois d’attente violant ainsi le terme du contrat conclu pour les rémunérations après prestations.

« A une moindre réclamation, on nous dit que la porte est grandement ouverte à toute personne qui se sentirait lésée et que l’entreprise ne peut rien comme garantie », ajoute un autre agent.

« Juste pour l’église du père de la Directrice Générale (logos Rhema), Enzo est payée à plus de 4.000$ chaque mois, la société vient en plus de signer un nouveau contrat avec la Banque Centrale du Congo. Malgré tout, rien ne s’arrange sur le statut social ni salarial », ajoute un autre agent.

Contacté par votre média, l’administration de Enzo dément ces accusations tout en estimant que ses portes sont toujours ouvertes pour les agents ne voulant pas supporter cette dynamique de travail car l’entreprise a risquée d’être déclarée en faillite au vu de la pandémie COVID-19.

« D’ailleurs nous avons instauré un système de la prise en charge médicale pour nos agents, le dernier des salariés reçoit pas moins de 200$ le mois », a déclaré un cadre de cette entreprise.

Les agents de Enzo rejettent en bloc ces affirmations estimant que c’est une coloration d’une enceinte dépourvue de tout et qu’ils sont menacés par l’employeur d’avoir divulgué ces faits à la presse, la Directrice ne souhaite pas engager un débat direct avec les agents, elle envoie son Directeur des ressources humaines qui ébranle toute sorte d’intimidation, pourtant un membre du mouvement citoyen « Engagement Citoyen pour Changement (ECHA) ».

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