RDC: Lancement des 16 jours d’activisme sur l’élimination des violences faites aux femmes
La Ministre du Genre, Famille et Enfant, son Excellence Mireille Masangu Bibi Muloko, a à travers son Directeur du cabinet adjoint, lancé, ce samedi 25 novembre, à Béatrice Hôtel, les 16 jours d’activisme, pour l’élimination des violences faites aux femmes et filles, sous le thème » Tous unis, investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles. C’est en présence de Madame le secrétaire Général au Genre, le Représentant pays de l’ONU Femme, les responsables des structures spécialisées du ministère du Genre, les responsables des structures de la société civile et les cadres et membres du cabinet du ministère du Genre, Famille et Enfant. Dans son mot de bienvenue, madame le secrétaire Général au Genre, a circonscrit la quintessence de ces 16 jours d’activisme en faveur des femmes et filles, qui vont du 25 novembre au 11 décembre 2023, en impliquant les différentes parties concernées dans cette campagne. Parlant au nom de la Ministre du Genre, le Direcab, Jean d’arc. , a reconnu que la violence faite à l’égard des femmes et filles demeure une des violations des droits de l’homme le plus rependu dans le monde. Les statistiques des Nations-Unies dénombrent près de 736 millions des femmes sont victimes des violences physiques ou sexuelles de la part de l’homme.
» La violence faite à l’égard des femmes et des filles demeure une des violations des droits de l’homme, le plus rependu dans le monde. Selon les nations-Unies, à l’échelle mondiale , on estime 736 millions des femmes qui ont été victimes des violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire. La violence à l’égard des femmes a été intensifiée dans différents contextes y compris l’espace de travail, le commerce, les milieux associatifs et les différents espaces dont celui en ligne. Elle est systématiquement exacerbée par les conflits armés, la mauvaise gouvernance, les différentes pandémies et autres catastrophes, ainsi que le changement climatique, entraînant diverses vulnérabilités à l’égard de la femme et de la fille. Les violences sexuelles basées sur le genre traverse toutes les sociétés et classes sociales, à plusieurs endroits dans le monde les droits des femmes reculent sous la pression des mouvements et forces extrémistes réactionnaires. Il alarmant de constater que l’engagement des nations dans la lutte contre les violences à l’égard des femmes et des filles reste timide. La solution à cette situation réside premièrement dans les réponses solides dans l’investissement dans la prévention, avec une résilience phénoménale », a dit le directeur du cabinet adjoint, tout insistant sur l’apport des partenaires techniques et financiers à l’éradication de ce fléau.
Le représentant de l’ONU Femme a pour sa part apprécié le lancement des activités, visant à lutter contre les violences faites à la femme et à la fille, surtout que cette activité coïncide avec la journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Son souhait est de voir toutes les parties s’impliquer d’avantage, en vue de lutter énergiquement contre les violences faites aux femmes et aux filles, en République Démocratique du Congo.
Sachez que cette activité riche en couleurs, s’est clôturée par une séance de prise des photos de famille et un cocktail.
La rédaction