RDC-Haute Académie de la Société Civile: forces et faiblesses de la justice sociale dans une zone. Elodie Ntamuzinda donne de la voix

Par Thierry Kasongo Muyumba

La Haute Académie de la Société Civile dirigée par Monseigneur Milenge, sous Syndicat d’Entraide Chrétienne (SEC) a organisé le lundi 21 février 2023, au Lycée Shaumba, en faveur des actieurs du secteur une rencontre de haut niveau axée sur la justice sociale.

Le non-respect des principes liés au Genre et l’injustice sociale déséquilibres la société estime Elodie NTAMUZINDA W’Igulu qui donne de la voix.

L’ancienne membre de la plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Elodie NTAMUZINDA W’Igulu dans son devoir traditionnel d’experte a commencé par définir quelques concepts et mots clés pour faire comprendre l’assistance regroupée dans la salle vip du lycée Shaumba situé sur l’avenue portant le même nom.

Elle a commencé par le mot Genre :

«Genre » vient du latin : genus, devenu en ancien français « gendre ». Le mot a d’abord le sens de « catégorie, type, espèce » puis le sens de « sexe ».

Initialement introduit par les sciences psycho-médicales dans les années 1950, puis développé sous l’impulsion des sciences sociales à partir des années 1970,

il désigne désigne :

les processus et rapports sociaux qui divisent, polarisent et organisent l’humanité en différentes catégories de « sexe », « genre » ;

et de « sexualité » tel que masculin.

Injustice (2) :

Caractère de quelqu’un, de quelque chose qui est injuste : Une société fondée sur l’injustice :

arbitraire – partialité sans équité ni justice

décision contraire à la justice : être victime d’une injustice.

iniquité – passe-droit

injustice sociale est une évidence si familière, elle est d’une constitution si robuste, qu’elle paraît facilement naturelle à ceux mêmes qui en sont victimes.

Silhouette du scandale, Le Sagittaire

BIBLE

Seule la vérité peut affronter l’injustice. La vérité, ou bien l’amour.

Contexte

Les injustices sociales se produisent dans tous les pays et régions du monde. Elle s’exprime de différentes manières et avec niveaux de gravité différents ; Elle est l’origine des conflits sociaux et politiques, pouvant conduire à des guerres, des génocides ou des révolutions.

Selon Elodie NTAMUZINDA W’Igulu, le seul moyen de lutter contre l’injustice sociale est de mener des actions politiques cohérentes pour attaquer ses causes afin de parvenir à la justice sociale.

Les situations de discrimination sont celles dans lesquelles une personne ou un groupe se voit systématiquement refuser l’exercice de ses droits fondamentaux comme l’accès à l’éducation, au travail, aux services de santé, à la participation politique, à l’exercice d’une activité commerciale. La discrimination génère des situations d’inégalité.

Les inégalités

Les inégalités sont la conséquence de l’injustice sociale. Elles créent des situations dans lesquelles un groupe privilégié contrôle, monopolise ou limite les droits fondamentaux des autres membres de la communauté.

Les situations de violence sexiste sont les agressions, les viols, la prostitution forcée, la discrimination au travail, la violence physique et sexuelle, la castration, l’excision, la traite des êtres humains, le harcèlement sexuel. Elle peut survenir dans n’importe quel domaine de la vie, à la maison ou sur la voie publique, au travail ou à l’école. Elle affecte négativement le bien-être social, physique et psychologique de la personne qui en souffre.

Cependant, l’exploitation au travail est une violation à différents niveaux et de manières très différentes, des droits des travailleurs qui sont de fois, victimes d’abus, de mauvais traitements ou de menaces de la part de leurs employeurs. Ils reçoivent des rémunérations très basses, ils voient leurs droits du travail bafoués. En bref, ils sont simplement exploités dans leur activité professionnelle fait remarquer Madame Elodie NTAMUZINDA.

L’utilisation des enfants dans des conflits armés

Une forme extrême d’injustice sociale. Les enfants recrutés à un âge précoce sont contraints de participer, soit en tant que combattants, soit en tant que travailleurs à des tâches de soutien, messagers ou guetteurs, dans la guerre. Dans les cas les plus graves, ils sont utilisés comme boucliers humains.

Violation des droits de l’homme :

Chaque gouvernement a l’obligation de veiller à la protection des droits des citoyens vivants dans son territoire. Néanmoins, dans des nombreux pays, les droits fondamentaux comme par exemples, l’accès à l’éducation, à l’eau, à électricité, à la nourriture, au travail, à l’information, à la santé et aux services de base ne sont pas garantis. Ce qui constitue une violation des droits fondamentaux.

Remèdes :

Comment lutter contre la discrimination, les inégalités, la violence de genre, la traite d’êtres humains l’exploitation au travail, la persécution des minorités l’utilisation des enfants dans des conflits armés, la violation des droits de l’homme.

Parmi les différents types de discrimination on peut citer:

Discrimination fondée sur l’âge: particulièrement dirigée contre les garçons et les filles qui souffrent d’abus de pouvoir.

Discrimination basé sur la nationalité ou l’origine de la personne : ce type de discrimination touche généralement les migrants ou les étrangers originaires de pays qui souffrent de préjugés,

Discrimination religieuse: c’est une discrimination basée sur les croyances religieuses, des pratiques ou coutumes religieuses.

Discrimination politique: Ce type de discrimination se base sur l’adhésion ou l’idéologie politique.

La feuille de route des Nations Unies et L’article 7 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 stipule que :

« Chacun est égal devant la loi et a, sans distinction, le droit à une égale protection de la loi. Chacun a droit à une protection égale contre toute discrimination qui viole cette Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination. »

Au fil des ans, les Nations Unies (ONU) ont déployé divers efforts pour éradiquer la discrimination dans les sociétés des pays membres.

Dans le cadre de l’engagement formulé dans l’agenda 2030 sur les ODD consistant à « ne laisser personne de côté », nous mettrons en évidence la question des droits des femmes, des jeunes et des personnes handicapées, notamment en tant que défenseurs des droits de l’homme conclu l’experte Elodie Ntamuzinda.

Thierry Kasongo Muyumba