Congrès annuel de l’UIA : les dirigeants africains invités à bannir la guerre pour mettre fin aux VBG

Par Érick Djouma

À l’occasion du 66em congrès annuel de l’Union internationale des avocats (UIA) tenu à Dakar ( Sénégal) du 26 au 30 octobre, La directrice pays de l’ONG FMMDI a invité les dirigeants africains à bannir la guerre afin de Lutter contre les violences sexuelles et celles Basées sur le genre (VBG).

 

Nathalie Kambala Luse représentente de la province du Kasaï central dans ce congrès a intensifié ses expertises dans la lutte contre les violences sur toutes ses formes dans la région du Grand Kasaï allant de 2016 à 2017 par l’événement de triste mémoire de kamuina nsapu pour démontrer les conséquences néfastes de conflits.

 

La voix des femmes de la région du Grand Kasaï a au cours de ce congrès rappellé les conséquences néfastes créées par le conflit kamuina nsapu. qui selon elle ce conflit à créé un déplacement massif des différentes populations.

 

« Entre 2016 et 2017 ,un conflit armé a éclaté dans cette partie du pays entre la milice du chef kamuina nsapu et les forces loyalistes. ces atrocités ont entraîné les déplacements massifs de certaines de milliers de personnes voulant sauver leur vie » revele Nathalie Kambala Luse.

 

Poursuivant son discours Kambala Luse précise que  » dans ces mouvements, des femmes et des filles ont payé le lourd tribut puisqu’elles ont été exposées aux violences sexuelles et celles Basées sur le genre »

 

A savoir plusieurs femmes ont été amenées à des destinations inconnues sans possibilité pour leurs familles de les retrouver confirme la directrice pays de FMMDI.

 

« Certains villages ont complètement disparu de la carte de la RDC après avoir été incendiés et vidés de leurs habitants. »

 

C’est quoi le rôle de l’ONG FMMDI dans la lutte contre les VBG provoquées par la guerre de kamuina nsapu.

 

Pour une résolution simple de cette situation si triste  » FMMDI a initié grâce aux fonds des partenaires une panoplie des activités pour une suite positive sur les survivantes et les autres membres de communautés touchées par cette guerre.

 

 »Il s’agit notamment de la prise en charge médicale, psychosociale, l’accompagnement juridique et judiciaire,la réinsertion Socio- économique et scolaire » a dit dans son discours.

 

Y a t- il une amélioration ? cette actrice de droits des Femmes, jeunes filles et enfants trouve que sa structure avait initié une série d’édit provinciaux grâce à son partenariat avec l’assemblée provinciale du Kasaï central. elle cite entre autres – l’édit portant modalités de rescolarisation des enfants issus de viol

– édit portant modalités d’accès des Femmes aux terres.

 

Sur ceux Nathalie Kambala Luse a remercié ses partenaires et le gouvernement Congolais pour leur soutien et accompagnement dans la lutte. et invite les dirigeants africains à bannir la guerre et privilégier les projets de développement en faveur de leurs communautés.

 

 »Il n’y a pas de développement sans paix » Indique Kambala Luse.