RDC : Les fleurs de l’Hon. JB.Mayo au Prof Tshibangu Kalala pour son nouvel ouvrage sur les frontières congolaises

C’est le mercredi, 31 août dernier au Pullman Grand Hôtel de Kinshasa qu’a eu lieu le vernissage du nouvel ouvrage du Professeur Tshibangu Kalala, intitulé « La République Démocratique du Congo et ses 11 frontières internationales ». Et parmi les personnalités ayant pris part à ces, on a noté la présence du VPM, Ministre de Budget Honoraire et député national, Me Jean-Baudouin Mayo Mambeke, qui a salué la pertinence de cette œuvre scientifique qui constitue, selon lui, une grande contribution à la paix entre la RDC et ses voisins.
« Souvent, nous avons des problèmes, des guerres, des conflits dans nos frontières parce que nous n’en connaissons pas l’histoire. Nous ignorons les traités, les actes juridiques qui les fondent. Aujourd’hui, le Professeur Tshibangu Kalala a mené des recherches, a réuni tous ces documents et nous présente les résultats de ses travaux. Je crois que ça va apporter beaucoup d’apaisement.
Moi, je croyais que l’île Mbamu nous appartenait. Aujourd’hui, je viens d’apprendre qu’il y a un traité, il y a un accord international entre notre pays et le Congo-Brazzaville, depuis l’époque coloniale et que cet île-là appartient bel et bien à la République du Congo d’en face. Mais elle est soumise à un statut de neutralité.
Voilà, nous apprenons des choses que nous ignorions et qui nous ont parfois conduit à des conflits, à des frictions », s’est-il félicité.
Et l’élu de Mont-Amba, à Kinshasa, a saisi cette opportunité pour inviter le Gouvernement congolais à parachever la délimitation des limites entre la RDC et les pays frontaliers.
« Le problème des frontières, tel qu’on vient de nous le présenter, est un chantier inachevé. Il y a beaucoup de frontières qui sont délimitées mais qui ne sont pas matérialisées sur le terrain. C’est ça surtout le travail qui mérite d’être continué. Il faut matérialiser ces frontières sur le terrain.
Alors, sur les cours d’eau, il faut mettre des bouées, et sur la terre ferme, il faut mettre des bornes-frontières. Ça c’est ma recommandation au Gouvernement central « , a-t-il conclu tout en exprimant sa fierté personnelle à l’égard de son ami et ancien collègue d’université, Tshibangu Kalala pour cette œuvre de grande portée scientifique.
JR.MOKOLO