Afrique : Désormais les experts électoraux trouvent des réponses sur les questions axées sur la masculinité positive. Me Pacifique NKUNZI apporte un ouvrage
Pour sceller la cérémonie du jour, un certificat d’encouragement a été décerné à quelques femmes leaders qui ont marqué l’histoire en République Démocratique du Congo, notamment à la ministre du genre, famille et Enfant Gisèle Ndaya, à l’ancienne ministre du genre Faida Mwangilwa, Élodie Ntamuzinda du RFAF ODD, Maisha Patricia du COREFEC, Evelyne Nebintu actrice au développement, Hon. Christelle Vuanga, la sénatrice Néfertiti, la représentante du mouvement RSLF Fifi Baka et tant d’autres pour leur bravoure et implication dans la lutte pour la parité tant attendue par les femmes de la République Démocratique du Congo éparpillées à travers l’Afrique et le monde entier.
Aussitôt, cette prestigieuse cérémonie, la ministre du genre, famille et Enfant a procédé au vernisage du livre de Maître Pacifique Nkunzi, un expert incontestable dans le secteur des élections en Afrique.
Une activité rgganisée sous le haut patronage de la ministère du Genre, Famille et Enfants en collaboration avec le Bureau d’Expertise Genre et Gouvernance Locale, BEGL en RDC avec une participation active du Mouvement Rien Sans Les Femmes (RSLF).
C’est la salle Garamba de l’Immeuble de la territorialité Tembe na Tembe du ministère de l’intérieur qui a servi de cadre pour cette cérémonie de vernissage sur la participation active des femmes aux élections pour une implication dans la gestion de la chose publique en conformité avec le cadre légal.
Intitulé : » Vers l’atteinte progressive de la parité constitutionnelle à travers le quota et le siège réservé en République Démocratique du Congo », cet ouvrage est une école pratique pour les chercheurs et étudiants d’Afrique.
Me Pacifique NKUNZI, l’auteur du livre a précisé que cet ouvrage contient huit chapitres répartis en deux parties avec 448 pages.un outil qui servira à la femme congolaise de revoir sa manière d’agir en Politique.
L’objectif visé pour cette matinée d’échange était la réflexion en faveur de la promotion et la protection de la femme en RDC mais aussi de contribuer à une plus grande prise en compte du genre dans le cadre légal pour une lutte effective contre les inégalités et les discriminations en RDC.
Dans cette matinée,
une conférence scientifique introductive sur la masculinité positive et la nécessité de revoir le quota de la femme pour l’atteinte progressive de la parité constitutionnelle s’est tenue en faveur des participants y compris des partenaires au développement.
Dans sa communication, Faida Mwagilwa a analysé et fait des critiques positives tout en rappelant les obstacles rencontrés par les femmes. Selon elle, la participation politique des femmes pose problème dans les partis politiques. Certains hommes pensent que la place dans la politique est réservée aux hommes. C’est dans ce contexte qu’ils ne veulent pas aligner les femmes lors des élections.
Complétant sa collègue, Élodie Ntamuzinda du Réseau des femmes d’Afrique Francophone a parlé des ODD 5 et 10. Dans son exposé, l’ancienne présidente de la société civile du Sud Kivu a sollicité l’apport de chaque participant pour qu’en 2063, les objectifs fixés soient atteints.
La PCA de la Dignité Humaine Asbl, Élodie Ntamuzinda fait remarquer que les communautés sont responsables face à l’avenir. Le gouvernement ratifié les conventions internationales, mais la question de mise en œuvre concerne chaque citoyen car les résultats nous engagent tous.
Les autorités s’engagent à notre nom a-t-elle précisé. Pour elle, les hommes passent mais, les institutions restent. Sur ce, le monde évolue vite selon les nouvelles technologies de l’information et de la communication.
En plaçant le mot pour enrichir, l’honorable Christelle Vuanga, Présidente de la commission Genre, Famille et Enfant à l’Assemblée Nationale, a demandé aux femmes de se réveiller. Elle pense qu’il faut revoir les choses autrement. Les femmes doivent éviter de rester dans des ligues des femmes qui se transforment au finish en Muziki.
La Présidente de la
Commission Genre, famille et Enfant se dite heureuse du travail effectué par sa commission lors du vote de la loi sur la CENI et même la loi électorale au sein du parlement.
C’est dans ce contexte qu’elle demande aux femmes de créer des partis politiques car les élections prochaines seront chaudes.
Thierry Kasongo Muyumba
