RDC : « En attendant que Dieu se lève », un romain de Victor Katembo paru aux éditions Myriapode
La salle de lecture de la bibliothèque du Centre Wallonie Bruxelles a servi de cadre à la cérémonie de baptême du livre « En attendant que Dieu se lève », un roman écrit par Victor Katembo qui l’a fait publier aux éditions « Myriapode ».
Dans ce roman de 283 pages, Victor Katembo met en vedette un jeune congolais de Bukavu, en la personne de Selim, qui est parti poursuivre ses études en Europe où, à l’issue de ses études, il s’est trouvé un travail, celui d’agent de sécurité dans une buvette située dans une banlieue parisienne.
Sa mise à la porte de ce travail qui lui servait de gagne-pain à l’étranger, lui a valu de retourner au pays, la République Démocratique du Congo.
C’est ici, à en croire l’auteur, qu’il se décide de s’engager en politique en commençant par sa candidature aux élections provinciales dans son Sud-Kivu natal.
Durant les propagandes, il promet monts et merveilles à ses électeurs au sujet de sa contribution à l’émergence de la République Démocratique du Congo qu’il a retrouvée dans un état de déliquescence hors pair avec des inversions des valeurs et des débats politiques sans issues.
Selim est donc en train, dans ce roman, de porter le deuil de son pays qui se trouve aujourd’hui à la queue alors que, vu ses potentiels, elle devrait plutôt être la locomotive de l’Afrique.
Victor Katembo, fort de ses deux connaissances, congolaise et européenne, est en train de plaindre, dans ce roman, le fait pour les congolais, de ne jamais avoir été confrontés à une autre réalité. Ce qui leur fait baser toute leur foi sur la déclaration selon laquelle « la RDC est un pays riche en potentialités », pendant qu’en réalité rien ne leur profite.
Nenette Ngendo