Journée des FARDC : « recrutement et rajeunissement », le Colonel Nénette Mukembe encourage les jeunes filles diplômées de servir la nation sous le drapeau

Cette date du 17 mai marque la fin de la dictature en RDC. Les Kadogos sous la conduite du vaillant soldat du peuple Mzée Laurent Désiré Kabila récupére la ville de Kinshasa et ses éléments se positionnent partout à travers le pays.

 

Notre site a eu l’occasion d’interroger le colonel Nénette Mukembe sur la question du rajeunissement des femmes au sein de l’armée.

 

Qui est-elle?

 

Nénette Mukembe est née en Belgique des parents congolais. Elle est licenciée en Sciences Politiques et Administratives. Après sa petite enfance à Bruxelles, Colonel Nenette avait choisie la terre de ses ancêtres pour servir sa nation.

 

Parcours :

 

Cette dame officier militaire a fait son intégration dans l’armée en 1997, aujourd’hui, 25 ans de carrière. Après une longue période de formation, elle a terminé à la satisfaction de ses professeurs. Elle est finaliste de la Première Promotion de l’École Supérieure d’Administration au Collège des Hautes Études Stratégieques de la défense CHESD.

Étant la plus jeune de sa promotion, elle a participé à plusieurs ateliers de renforcement des capacités au pays et dans plusieurs autres pays atravers le Monde notamment sur la sécurisation du territoire national, la décentralisation, la territoriale, la protection des électeurs, la défense, la parité, le gender, les violences sexuelles, la protection des enfants et femmes en tant des guerres, le VIH-SIDA, la supervision et coordination des troupes, l’administration au sein de l’armée, la logistique opérationnelle….

 

Question : Pourquoi avez vous choisie ce métier ?

 

C.NM : “Depuis mon enfance dira-t-elle, j’avais cette vocation et passion d’aider mon pays, sous le drapeau surtout que l’armée est un monde de discipline.

 

Question : Certains parents pensent que l’armée, c’est un dépotoir ou les jeunes filles recrutées sont exploitées

 

C.NM : il est vrai que certains parents s’obstiennent à envoyer leurs filles dans l’armée. Je pense, c’est une erreur. L’armée est la meilleure école de redressement dans toutes les familles du monde. C’est dans ce sens qu’elle s’adresse à cette catégorie d’âge et aux différentes crèmes intellectuelles : Qu’elles viennent, elles trouveront au sein de l’armée une place de choix et noble pour leur avenir. L’armée c’est une école qui forme, transforme et développe l’homme. Et aussitôt la formation théorique et pratique, on devient un véritable citoyen au service du peuple et de sa nation. Elle donne l’exemple des jeunes qui furent Kulunas, aujourd’hui, devenus des hommes et femmes intègres à Kaniama kasese.

 

Question : Êtes-vous fière de vous ?

 

C.NM : Pourquoi pas!

“je suis fière de mon parcours, et je fais aujourd’hui la fierté non seulement de ma grande famille, mais aussi de la République”. J’invite les jeunes diplômées de venir, elle seront heureuses dans l’avenir. Nous avons besoin d’un rajeunissement au sein l’armée.

 

Question : Avec vos fonctions, avez vous le temps de vous occuper du foyer comme femme ménager?

 

Je suis d’abord femme, au delà de mes fonctions de service, j’ai des obligations dans ma famille. La plus part de mon temps, je m’occupe de mon ménage, je fais la lecture et je m’occupe de mes enfants comme mère. Pendant les heures libres, je regarde les documentaires et partage mon temps avec ma famille.

 

Question : Avec la nouvelle vision au sommet de l’État, pensez vous que le taux de participation des femmes à la gestion de la chose publique s’améliore ?

 

C.NM : Nous saluons d’abord le taux de participation des femmes au gouvernement des Warriors. C’est déjà un pas positif dans le cadre du respect de la constitution qui parle de la parité 50/50.

Au sein de l’armée et de la police, plusieurs femmes ont été promues, je félicite pour cela, le commandant suprême de l’armée et de la police, Félix-AntoineTshisekedi TSHILOMBO pour ce geste. Je pense, de continuer à nommer des personnes compétentes dans les instances décisionnelles, notamment dans chaque secteur. La compétence doit être un critère important et principal dans la sélection à l’emploi, dans l’armée et la police comme le désir notre chef de l’État.

 

Thierry Kasongo Muyumba