Journée Internationale de la Liberté de la Presse : Le COJEC plaide pour la dignité des professionnels des médias de la RDC

À l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, ce 3 mai 2022, le Collectif des Journalistes et Éditeurs du Congo (COJEC) joint sa voix à celle d’autres organes de presse de la RDC, épris de paix et de justice, pour plaider en faveur du « bien-être des professionnels de l’image, du micro et de la plume ». C’est ce qu’on peut lire en substance dans un communiqué de presse rendu public par le Président du COJEC, Michaël Bakemba.

 

« En ce jour anniversaire, les journalistes congolais méditent sur leur sort et déplorent le calvaire souvent subi dans les reportages et autres manifestations officielles qui se sont souvent soldés par la confiscation, l’endommagement ou la perte des matériels comme les caméras, les téléphones, les dictaphones, etc.

 

Sur un autre tableau, les journalistes congolais sont parfois expédiés en prison pour des simples délits de presse.

Aujourd’hui que nous sommes à l’heure du numérique, les journalistes congolais sont butés à un problème d’accès au numérique et les rares professionels des médias qui peuvent avoir accès à cet outil de communication éprouvent des difficultés pour accéder à l’internet.

Pour les amis de la presse écrite, le pays est tellement en retard qu’il y a inexistence d’imprimeries numériques à moindre coût », déplore-t-il.

 

Et sur le plan social, le Président du COJEC note que « le journaliste congolais vit dans la précarité, car sans contrat de travail dans la plupart des maisons de presse.

Bref, les derniers états généraux de la communication et médias nous ont laissé sur notre soif au point que tout n’as pas été dit et discuté… Ce qui fait que avant les états généraux de la communication et médias est égal à après les états généraux de la presse », a souligné Michaël Bakemba.

 

Tout en restant confiant en l’avenir, le COJEC pense que « la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse est un moment propice pour faire entendre la voix du journaliste opprimé de la RDC aux autorités qui nous gouvernent », a-t-il conclu.

 

JRM