Invité spécial des mamans Bâtisseurs du Congo, le Prof Jacques DJOLI dévoile sa vision pour la refondation de la RDC
Pour marquer la clôture du mois dédié à la femme, la Ligue des Femmes des Bâtisseurs du Congo (BC), avait organisé une grande activité le dimanche, 27 mars 2022 à Bianca Hôtel, dans la commune de Kasa-Vubu. Cela pour la première fois depuis la création de ce parti, membre de l’Union Sacrée pour la Nation, qui soutient la vision du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Ces assises étaient placées sous le thème « autonomisation des femmes et des filles ainsi que l’égalité des sexes dans le contexte de la lutte contre le changement climatique et réduction des risques de catastrophes ».
C’est à l’initiative de Mme Apusa Sango, Déléguée générale aux Droits de la femme et personnes vulnérables, que cette manifestation avait été organisée. Cette dernière est revenue, dans son mot de circonstance, sur la portée de cette journée.
« La journée de la femme n’est pas un moment de festivités ou de partage de cadeaux. Le mois de la femme, non plus, n’est pas une période de jouissance, comme certains voudraient bien le présenter. C’est plutôt un mois, un jour, une période de commémoration, de bilan, d’analyse et de réflexion », a-t-elle expliqué.
Très attaché au combat pour la défense des droits des femmes, le député national, élu de Boende, dans la province de la Tshuapa, le Professeur Jacques Djoli Eseng’Ekeli était l’invité spécial des mamans bâtisseurs du Congo. Ce grand homme de droit a martelé, dans son intervention, sur la prise de conscience des femmes pour relever le défi du développement de la RDC.
« Je suis votre invité spécial à l’occasion de la journée consacrée à la fin du mois de la femme. Primo, comme certains l’ont indiqué, au sein du mouvement Les Batisseurs du Congo, on ne peut pas construire le pays sans la présence et le soutien de Dieu.
Secundo, je tiens à remercier les mamans pour avoir abandonnées toutes vos occupations pour venir assister à cette rencontre pour donner la spécificité de la compréhension des mamans Batisseurs sur la vision pour la construction du pays.
Nul pays au monde n’a autant de richesse comme la RDC. Si vous regardez certains pays voisins de la RDC, ils ne cultivent que du thé, certains manquent même de l’eau. Ces pays se développent parce que leurs citoyens ont pris conscience de construire leurs pays, mais nous, congolais, nous sommes encore dans la distraction. C’est pourquoi, comme nous avons décidé de construire le Congo, nous devons prendre conscience », a-t-il indiqué.
Intervenant comme formateur de l’Ecole de changement de Les Bâtisseurs du Congo, le Prof Jacques Djoli a par ailleurs souligné que la construction de la RDC n’est possible que l’homme et la femme travaillent ensemble.
« Mais qui va construire ou bâtir le Congo ? C’est l’homme et la femme, ensemble. Or, chez nous, nous voulons agir comme si l’oiseau peut voler avec une seule aile. Comme l’oiseau ne peut pas voler avec une seule aile, nous ne pouvons construire le Congo que si l’homme et la femme se mettent ensemble et travaillent ensemble. Dans les Bâtisseurs du Congo, la femme doit occuper une place centrale », a-t-il recommandé.
La femme doit connaître ses droits pour mener des bonnes batailles, a martelé le Prof Jacques Djoli Eseng’Ekeli devant les femmes et filles de la Ligue des Femmes des Bâtisseurs du Congo.
» Pour assurer l’avenir de notre pays, les mamans Bâtisseurs du Congo et toutes les femmes de la RDC doivent se lever pour bâtir leur pays. Et pour bâtir le Congo, il faut que les femmes connaissent leurs droits, connaissent comment fonctionne le corps de la femme, comment notre environnement se détériore à cause du changement climatique, et qu’elles connaissent leurs droits reconnus par les lois de la République. D’autant plus que si la femme se met debout, le pays va aussi se redresser.
Pour y arriver, nous devons donner les moyens, appuyer les femmes, pour qu’elles puissent nous sortir de cette passe difficile. Et c’est le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui était le premier à avoir donné l’exemple, à travers la masculinité positive », a-t-il plaidé.
Et concernant la participation de la femme dans le combat politique, l’élu de Boende a insisté sur la mise en œuvre de la parité Homme-Femme dans l’accès aux mandats publics.
« Nous devrions tous, dans cette vision de cette masculinité positive incarnée par le Chef de l’État, donner aux mamans une place de choix. C’est pourquoi, dans la nouvelle loi électorale à mettre en place, nous devons faire en sorte qu’au moins 50% de la liste des candidats des partis politiques soit réservé aux femmes, cela pour que la femme et l’homme, ensemble, nous construisons le pays », a-t-il martelé.
Notons que toutes les femmes présentes à ces assises ont salué unanimement l’intervention de leur invité spécial, Jacques Djoli Eseng’Ekeli.
Avec cette première activité réussie de la Ligue des Femmes des Bâtisseurs du Congo, les observateurs de la scène politique congolaise sont d’avis que cette nouvelle formation politique s’enracine de plus en plus dans la sphère politico-associative de la Rdc.
Il faut noter que la vision du parti politique Les Bâtisseurs du Congo (BC) est de « bâtir au cœur de l’Afrique un État de droit, une nation puissante, fondée sur une véritable démocratie politique, économique, sociale et culturelle ».
Une vision qui s’inscrit dans l’appel contenu dans l’hymne national de la RDC, *Debout Congolais*, à savoir « Nous bâtirons un pays plus beau qu’avant », un appel qui reste toujours en attente de matérialisation, plus de 60 ans depuis l’accession de la République Démocratique du Congo à l’indépendance.
Enfin, signalons que, parti de la majorité présidentielle, Les Bâtisseurs du Congo est composé dans son Staff dirigeant par un Secrétaire Permanent, Me Mbenza LeRiche, le Prof Mpiana occupe les fonctions de Conseiller Spécial. Et Mr José Iloko est le Secrétaire Général du Regroupement politique Bâtisseurs du Congo et Alliés.
JRM