RDC-Scandale à Gombe/Bopeto : le Collectif des ramasseurs d’immondices de la ville de Kinshasa bientôt en procès contre Miss propre pour concurrence déloyale

Ce n’est un secret pour personne que la ville-province de Kinshasa, jadis chouchoutée et appelée Kinshasa -la belle est à ce jour transformée en kin -la poubelle. Et cela, suite au manque d’un leadership responsable sur la ville. Non contents de voir perdurer cette situation, certains compatriotes réunis au sein du Collectif des ramasseurs d’immondices de Kinshasa ont jugé bon d’accompagner la politique du gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila Mbaka par le service de collecte des déchets ménagers et assimilés dans Gombe.

Certes, cette politique d’entrepreneuriat local a marché à la grande satisfaction des populations de cette partie de la ville où des contrats avaient été signés mais hélas !

 

Depuis le 08 Mars 2022, une correspondance de la ministre provinciale de Kinshasa, madame Laeticia Bena Kabamba est tombée, interdisant tous les membres du Collectif des ramasseurs d’immondices de ne plus exercer sur tout le périmètre de la Gombe si, ce n’est que l’entreprise de Miss Propre.

Fort du principe de la libre entreprise en ce dernier temps où le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ne jure que par le peuple d’abord et un État de droit ; les avocats du Collectif ont peaufiné un dossier qu’ils vont bientôt saisir le tribunal de commerce pour concurrence déloyale envers Miss Propre qui serait l’arbre qui cache la forêt.

Dans leur démarche, la Fédération des entrepreneurs du Congo qui a été saisie soutient de deux mains la démarche entreprise par le Collectif.

Selon toute vraisemblance, des observateurs avertis notent que pareille situation n’a jamais été observée dans le Centre d’affaires de Kinshasa depuis la gouverneure, Maman Catherine Nzuzi wa Mbombo, ni encore André Kimbuta Yango d’heureuse mémoire.

Les prochains jours nous en dirons plus autour de l’affairisme qui a pris racine dans la capitale où le droit des citoyens reste foulé aux pieds.

La rédaction