RDC : Pour avoir initié une pétition contre le Président de l’Assemblée Nationale, Gratien Iracan menacé et diabolisé par les proches de Christophe Mboso

Un climat malsain digne d’un Parti-Etat règne au sein de l’Assemblée nationale où toute voix discordante fait l’objet des menaces et intimidation de tous genres. C’est le cas du député national, élu de Bunia en Ituri, Gratien de Saint-Nicolas Iracan, qui vient de fustiger via un communiqué de presse, ce lundi, 07 février 2022, la campagne de Dénonciation calomnieuse, diffamation, propagation des fausses informations visant la neutralisation de sa personne et de sa famille dont le député provincial Hon. Hubert Bero, par le Directeur de Cabinet de l’honorable Président de l’Assemblée nationale.

 

« Nous informons le peuple congolais et la communauté internationale que la famille de Sylvere UNEN MICAN est victime d’une grande campagne d’intoxication suite à des propagations des fausses informations tant sur les réseaux sociaux que dans une chaîne de Radio identifiée.

Cette campagne, visant la neutralisation complète d’une famille issue de la communauté iturienne, est orchestrée après l’initiative de l’honorable Iracan Gratien de Saint-Nicolas, visant une pétition contre le Président de l’Assemblée nationale, Honorable Christophe Mboso Nkodia. Un exercice démocratique légal dans le cadre de son mandat parlementaire, conformément à la constitution », a-t-il déploré.

 

Comme on le voit, le péché de l’Honorable Iracan est également d’avoir, à travers ses revendications, « demandé la mise en application des résolutions de la Commission Défense et Sécurité pour restaurer la paix et la suppression de la Taxe RAM , conformément au débat au sein de l’Assemblée nationale »

 

De ce qui précède, en depit des menaces et intimidation dont il fait l’objet, le sociétaire de Ensemble pour la République, Gratien IRACAN dit poursuivre son initiative Parlementaire jusqu’au bout.

« La pétition reste d’actualité jusqu’à ce que les recommandations votées par l’Assemblée nationale soit de stricte application. Nous refusons de cautionner les antivaleurs au sein de la Chambre basse du Parlement. Nous gardons notre position pour une Assemblée nationale dont les résolutions sont exécutés par le Gouvernement de la République », a-t-il martelé.

 

JRM