Equateur : La Présidente du Bureau d’âge, Marie-Josée MOLEBO, salue l’implication du Chef de l’État dans la résolution de la crise politique
Par JR MOKOLO
Dans un entretien accordé à nos reporters, Madame la Présidente du Bureau d’âge de l’Assemblée provinciale de l’Equateur, Marie-Josée Molebo, s’est dite très soulagée et satisfaite du compromis auquel les parties en conflit sont parvenues à l’issue des tractations autour du Vice-Premier ministre en Charge de l’intérieur, Daniel Aselo, sous l’accompagnement des députés nationaux et sénateurs de l’Equateur.
« Avant toute chose, nous remercions sincèrement Son Excellence Monsieur le Président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour son implication personnelle, à travers le Vice-Premier ministre, ministre de l’intérieur, ainsi que tous les députés nationaux et Sénateurs, qui se sont impliqués pour qu’une solution soit trouvée à la crise institutionnelle qui avait secoué les institutions provinciales de l’Equateur. Nous sommes vraiment satisfaits et moi personnellement, je suis satisfaite de voir le Président de la République, en personne, s’impliquer dans ce dossier. Je vous confirme qu’un compromis a été trouvé à l’issue de ces pourparlers. Et ce compromis qui a satisfait tout le monde, stipule que tous les animateurs des institutions de l’Equateur doivent rentrer au siège des institutions provinciales pour reprendre le travail, surtout le Bureau d’âge qui devra achever les tâches qui lui ont été dévolues », a-t-elle indiqué.
Et cette élue du territoire de Mankanza, pour le compte du Mouvement de Libération du Congo, invite toutes parties prenantes à éviter tout triomphalisme afin de favoriser la normalisation de la situation dans la province de l’Equateur.
« Il n’y a ni gagnant ni perdant dans cette solution que, moi, je qualifie d’intermédiaire, parce que tout le monde va rentrer d’abord à l’Equateur. Et lorsqu’on va arriver là bas, chacun va faire ce qui le concerne, c’est-à-dire que le bureau d’âge a maintenant la charge de départager toutes les parties. Voilà vraiment la raison d’être de l’entretien que nous avons eu le samedi dernier avec le ministre de l’intérieur, les députés nationaux et les sénateurs ».
Et la patronne du Bureau d’âge a saisi cette opportunité pour lancer un appel à paix à la population de l’Equateur.
« Je lance un appel au calme à toute la population de la province de l’équateur. Cette solution, qui est trouvée par toutes les prenantes, est une solution qui satisfait tout le monde. Car ce qui importe pour nous, c’est de voir la paix régner dans la province de l’Equateur, après qu’il y ait eu un malentendu qui a perduré dans la province et qui a terni l’image de la province. Conformément à ce compromis, le bureau d’âge va travailler pendant 14 jours pour essayer de mettre tout en marche afin de résoudre définitivement cette crise qui n’a que trop durée », a-t-elle souligné.
Et concernant le Gouverneur Bobo Boloko qui était contesté par certains députés provinciaux de l’Equateur, l’unique femme de l’Organe délibérant de l’Equateur souligne que ce dernier n’était pas concerné par cette crise interne à l’Assemblée provinciale.
« Par rapport au Gouverneur de Province, je ne suis pas habilitée à évoquer son cas ici pour la simple raison que son problème avait déjà été réglé par la Cour Constitutionnelle. Bobo Boloko n’a vraiment pas de problème parce même lors de nos échanges, il n’était présent qu’en qualité de premier citoyen de la province, qui doit assurer la sécurité de la province. Mais le vrai problème, c’était au sein de l’Assemblée provinciale, c’est-a-dire un conflit entre les députés provinciaux. Et comme le problème est résolu au niveau des députés, et surtout que le Président de la République prône la stabilité des institutions, nous pensons que tout va bien se régler et qu’il y aura désormais une bonne collaboration entre le Gouvernement provincial et l’Assemblée provinciale », a rassuré la Dame de fer de l’Assemblée provinciale de l’Equateur pour qui le cap est désormais mis vers le développement de la province pour le bien-être des filles et fils de l’Equateur.