RDC: Victime de la marche de paix de Lamuka du 24 avril, Giscard MAKESA a été incarcéré au Camp Kokolo et sa vie est en danger face au régime de Kinshasa
Giscard MAKESA SIYUM a été fracturé à la jambe gauche, suite à l’oppression policière orchestrée, lors de la marche de paix contre l’agression Rwandaise de samedi 24 avril 2021, organisée par la platte forme de l’opposition Lamuka. Des sources indiquent que, en dépit de son état de santé, la victime a été d’abord incarcéré dans un cachot au Camp Kokolo à Kinshasa, avant d’être transféré à l’hôpital Mbaki de Ndolo, où il a suivi des soins appropriés.
Selon les témoins, les manifestants ont commencé la marche à Tshangu, pourchassés par la police, beaucoup d’entre ces manifestations ont été arrêtés, Giscard MAKESA a été saisi par un policier, qui a commencé a le larguer la manche de son arme à la jambe, ensuite il est tombé et fracturé à la jambe gauche.
Ces manifestants ont été amenés dans plusieurs coins, dont les camps Kokolo et Lufungula où les victimes ont connu un traitement inhumain de la part des forces de l’ordre et ne cessent de dire d’être en danger face au régime de Kinshasa.
Outre, Giscard MAKESA SIVUM, 36 ans révolus, qui avait passé une semaine au cachot au Camp Kokolo, avant d’être transféré à l’hôpital des forces terrestres à Ndolo, dont les sources militaires avaient estimé que la victime avait fuit de son lit de malade, pour une destination inconnue, et aucune trace de sa famille n’étais également perceptible. Du lieu de la manifestation à l’hôpital, ce dernier avait perdu la connaissance, à cause des traumatismes qu’il subit et la marche dite de la paix a connues 4 autres personnes grièvement blessées et plusieurs autres arrestations, a indiqué l’ECIDE de Martin Fayulu.
Selon son parti politique, des militaires l’ont recherché partout et ne l’ont pas retrouvé. Cependant, certains lient ces poursuites aux propos de l’ancien premier ministre Adolphe Muzito, qui selon eux, avait promis le cahot en RDC, après la publication des résultats de l’élection présidentielle de 2018. Cependant, selon ce parti politique, lors de son arrestation, Giscard MAKESA avait donné son adresse aux agents de l’ordre et sa famille confirme qu’il y a des hommes en uniforme qui partent régulièrement à la maison de Giscard MAKESA, sous prétexte qu’ils sont envoyés par l’hiérarchie, pour fouiller les armes, qu’il aurait possèdé dans sa maison. Ces enquêtes répétées mettent les autre membres de la famille mal aise et se disent être en danger.
Rédaction